L’alimentation est la seule source capable de fournir à un organisme vivant les éléments physiques dont il a impérieusement besoin pour fonctionner et pour se reconstruire.

Certes l’Histoire est riche d’épisodes mettant en jeu de grands mystiques et yogi qui ne se nourrissent que de « prana », la pure énergie vitale, et qui subsistent de nombreuses années sans prendre la moindre nourriture, ni liquide ni solide.

Malheureusement, ils restent des exceptions et le commun des mortels doit pour vivre se sustenter, sans oublier l’adage que citait Molière en son temps :

« Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger ».

De nos jours, nous accumulons les toxiques à la fois par l’alimentation, par les thérapies allopathiques (qui devraient être réservées aux urgences vraies), par la pollution environnementale.

Notre première démarche de santé, pour nous-mêmes et nos proches, devrait donc être double

- Prévenir l’intoxication, en appliquant un régime alimentaire hypotoxique, appuyé d’une supplémentation ad hoc

- Traiter l’intoxication, par l’alimentation raisonnée, la supplémentation phyto-active, certaines techniques naturelles de détoxication

La pollution omniprésente (industrielle et environnementale, nutritionnelle, thérapeutique dans le cas des amalgames dentaires ou des vaccins et médicaments contenant du mercure ou de l’aluminium) provoque au cœur de nos cellules une accumulation de toxiques divers, surtout représentés par les métaux lourds.

Ceux-ci présentent une grande affinité avec le soufre, présent dans de nombreuses protéines et enzymes.

Celles-ci, qui déjà n’étaient plus adaptées à notre nutrition, sont perturbées dans leur fonctionnement.

Déficientes, elles ne remplissent plus leurs fonctions de digestion et d’assimilation des nutriments, qui ne parviennent plus au cœur des cellules.

Le système digestif est un des onze systèmes biologiques qui permet à partir de l’alimentation de fournir à l’organisme les éléments nécessaires à son bon fonctionnement.

Le métabolisme est l’ensemble des « réactions chimiques qui se déroulent au sein d’un organisme vivant pour lui permettre de rester en vie, de se reproduire, de se développer et de répondre aux stimuli et stress de son environnement ».

On distingue le catabolisme, l’ensemble des réactions de dégradation et l’anabolisme, l’ensemble des réactions de construction.

Au matin, la libération d’insuline et de cortisol est physiologiquement importante, ce qui provoque une hypoglycémie et une sensation de faim.

Pour compenser cette sensation de faim, l’apport matinal de glucides devra être composé de sucres complexes à diffusion sanguine différée et lente.

De ce fait, si on consomme le matin des sucres à diffusion rapide, ils seront rapidement assimilés et provoqueront donc une nouvelle libération d’insuline responsable de la fringale sucrée de onze heures.

IL EST IMPORTANT DE COMPRENDRE QUE LE PIC D’INSULINE DOIT PRECEDER L’APPORT GLUCIDIQUE ET NON L’INVERSE (LA PRISE ALIMENTAIRE DE SUCRE DOIT SUIVRE LE PIC DE CONCENTRATION SERIQUE).

Le terme oligo-éléments - du grec "oligo" signifiant "petit" ou "peu" en grec - a été forgé au début du XXème siècle par un biologiste qui était aussi chimiste, le Professeur Gabriel Bertrand.

Les oligo-éléments agissent en tant que cofacteurs dans les réactions enzymatiques, et pour permettre l'action de certaines vitamines, leur rôle est prépondérant bien qu'ils agissent à dose très faible, de l'ordre du microgramme (millième de milligramme) jusqu'au milligramme pour tout un organisme.

De nombreuses fonctions biologiques indispensables à la vie sont sans doute imputables aux oligo-éléments, et la science n'en a pas encore élucidé tous les arcanes, loin s'en faut.

Bien qu’empiriquement on savait dès le XVIIIème siècle que les jus d’agrumes pouvaient prévenir et guérir le scorbut, ce n’est qu’en 1928 que la vitamine C ou acide ascorbique, ainsi nommée en référence au scorbut, fut identifiée et isolée.

D’une structure chimique très différente des vitamines B, elle ne put y être intégrée et prit tout naturellement le nom de la troisième lettre de l’alphabet.

De nombreuses espèces animales fabriquent la vitamine C, mais pas l’être humain, elle doit donc être apportée par l’alimentation.

Présente dans de nombreux fruits et légumes frais – elle ne supporte pas la cuisson – elle nécessite des apports importants pour faire face au stress, à l’oxydation, à l’intoxication chronique, au tabagisme, la prise de médicaments.

Depuis une quinzaine d'années, époque à laquelle les scientifiques ont commencé à qualifier l'intestin de "deuxième cerveau", à l'époque où Jean Seignalet a souligné le rôle central de la muqueuse et de la flore intestinales dans l'équilibre organique, les recherches se sont multipliées et ont confirmé d'une part que la santé du tube digestif impacte directement celle de l'organisme tout entier, d'autre part que les relations entre système digestif et système neurologique sont infiniment plus intimes qu'on ne l'imaginait à présent.